Quand les maux s'accumulent
Illusoires, futiles et ridicules
Que l'on esquive, fait disparaître
Un temps pour croire et pour paraître
Mais ils s'invitent, reviennent sans cesse
Sans prévenir, laisser d'adresse
Et un jour, comme par hasard
Force la porte sans crier gare
À s'oublier
On s'oublie
Mais on n'oublie jamais
Qu'on oublie
Le temps pour moi d'les inviter
D'les écouter pour éviter
D'avoir un jour à oublier
J' les ai laissés me dominer
Face à moi, en chien d'faïence
Le corps lassé, perdant patience
Les vieux fantômes sont installés
J' les ai laissé me déchirer
À s'oublier
On s'oublie
Mais on n'oublie jamais
Qu'on oublie
On a le choix de s'laisser croire
Qu'on est c'qu'on croit, c'que l'on est pas
Mais d'les revoir on n'a pas l'choix
Surpris par l'temps ou l'désespoir
À s'oublier
On s'oublie
Mais on n'oublie jamais
Qu'on oublie
À s'oublier
On s'oublie
Mais on n'oublie jamais
Qu'on oublie
Alors le soir quand on s'endort
Et que la vieille commode pleure
On a du mal à croire que même les yeux fermés
On dort